« Le tatoueur d’Auschwitz » par Heather Morris 6,5/10

Lane a 24ans, en avril 1942, lorsque chaque famille juive doit remettre un enfant majeur au autorité afin de travailler pour le gouvernement allemande. Toute famille refusant se retrouver rapporter immédiatement dans un camp de concentration.

Il se porte alors volontaire, son frère ainé ayant femme et enfants.

Seulement, il ne se doutait pas qu’en faisant ce choix il se retrouverait entassé au milieu de nombreux autres hommes dans un wagon à bestiaux; sans eau ni nourriture et juste un seau pour faire leurs besoins. Il ne connaît pas la destination, ni ce que l’on attend vraiment d’eux. Ce qui est sûr c’est que la tension monte parmi les voyageurs, entre l’épuisement, la faim et les odeurs nauséabondes, les âmes s’échauffent, des bagarres ont lieu, certains décèdent. 

Arrivés à destination ils sont accueillis par un commandant allemand qui leur annonce qu’ils vont être enregistrés et emmenés à Auschwitz II- Birkenau leur nouvelle demeure, où ils devront travailler dur pour avoir la chance de repartir libres.

L’enregistrement dont on lui parle est bien particulier. Après avoir pris toutes les informations concernant Lale, on lui tend un bout de papier avec un numéro dessus le 32407, numéro qui lui sera tatoué sur le bras sans ménagement. On lui rase les cheveux, on lui prend tout ses effets personnels, un uniforme et des souliers souillés lui sont donnés. On lui confiera le travail de tatoueur, qui lui confère une certaine « sécurité » et « confort » comparé aux autres « prisonniers ».

Il sait à quel point c’est douloureux de recevoir le tatouage et infliger cette souffrance lui est difficile, alors il essaye de faire au mieux en sachant ce qui les attend, et éviter leur regard. Mais le jour où il doit tatouer une jeune femme et que leurs regards se croisent, il tombe litteralement sous le charme.

Mais dans cette prison où hommes et femmes sont séparés, où l’on se bat chaque jour pour rester vivants, comment rêver à l’amour? Et pourquoi pas, si cela donne la force de se lever chaque matin et d’imaginer un « après », un futur heureux avec la personne que l’on aime. Malgré les restrictions, ils arrivent à passer quelques moments furtifs ensemble, moments de bonheurs simples dans cet enfer innommable.

Lale est un optimiste, et il fait une promesse à sa bien aimée….de sortir vivants, libres et qu’ils finiront ensemble, elle de son côté, lui promets de lui dévoilé son prénom quand se sera le cas.

L’amour a-t-il vraiment sa place en enfer?

Lale tiendra t-il sa promesse? 



Mon avis:

Contrairement à la majorité des avis donnés sur la toile, je n’ai pas du tout été convaincu par ce roman. Certains personnages sont attachants et l’écriture y est fluide. Mais … au vu du sujet je m’attendais à un roman bien plus intense. Ici les conditions des prisonniers est un peu en surface, Lale a des « privilèges », il tombe amoureux au premier regard, il risque sa vie mais s’en sort à chaque fois et surtout là où je trouve cela étrange c’est qu’il n’est pas surveillé, après avoir été dénoncé. J‘ai eu l’impression de lire une fiction. Vraiment; quand on connaît l’horreur des camps de concentration, qu’on voit les images… Enfin moi je me souviens d’un homme qui avait survécu à Auschwitz, son témoignage a été bouleversant, horrible indescriptible. Alors que dans ce roman, je trouve que ça ne paraît pas réel, le rythme est mou et l’auteur n’a pas réussi à me transporter, cela manque de profondeur. C‘est comme si elle enjolivait l’histoire, Lale s’en sort beaucoup trop bien à mon avis pour que ce soit réel où qu’il est ait anguille sous roche. Il va y avoir une adaptation cinématographique, j’attends de voir.  Sa seconde œuvre est « Le voyage de Cilka »; personnage que l’on retrouve dans le tatoueur d’Auschwitz. J’aurais été tenté de le lire si je n’avais pas autant d’appréhension après cette lecture, car Cilka à vécu des choses terribles et j’ai peur de ne pas ressentir les émotions que j’aimerais. Bon vous l’aurez compris je n’ai pas été happée ni conquise par cette histoire. Dommage car le thème est très intense et puissant. Voilà mes ptits loups, à bientôt pour de nouvelles aventures.


Fiche Technique

Titre: Le Tatoueur d’Auschwitz

Auteur: Heather Morris

Edition: J’ai lu

Nombre de pages: 256


2 réflexions sur “« Le tatoueur d’Auschwitz » par Heather Morris 6,5/10

  1. Merci Gaelle d avoir chroniqué ce roman je le voyais passé partout sur la toile sans du tout connaitre m histoire …mais j avais un mauvais feelling …ce que tu sembles confirmé
    Bonne journée Stephane

    J’aime

Répondre à stephane Annuler la réponse.