Nadia, 17 ans vient de perdre sa mère. Elle se retrouve alors seul avec son père: un militaire. Il est dévasté par le suicide de sa femme, et se renferme. Il consacre sa vie à son travail et au Cénacle, une communauté chrétienne d’Océanside.
Nadia se retrouve seule, livrée à elle même et cherche le réconfort. Elle enchaine les mauvaises décisions. Elle s’éprend de Luke le fils du Pasteur. Pendant plusieurs mois ils se fréquentent en cachette, jusqu’au jour ou elle tombe enceinte. Ne désirant pas le garder (son objectif est clair: faire des études en mémoire de sa mère qui n’aura pas réussi), elle décide de demander à Luke l’argent pour se faire avorter. Alors qu’il lui a promis d’être présent, il brille par son absence. Elle se sent abandonnée une fois de plus.
Nadia se rapproche d’Aubrey, une jeune fille qui est diamétralement opposée. Aubrey est très impliqué dans la vie de paroisse, et toujours prête à aider son prochain, elle se réserve pour le grand amour. Les deux adolescentes vont contre toute attente passer un été inoubliable et deviennent de vrais amies.
Oppressée par le poids des évènements passés, Nadia part à l’université de Michigan. Elle s’épanouit au près de l’élite, et s’engage dans la vie associative de sa faculté. Elle ne prend pas le temps de revenir voir son père, de peur de replonger dans les souvenirs passés.
Mais la vie continue à Océanside, c’est alors qu’Aubrey et Luke se rapprochent…
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Ce roman de Brit Bennett a été choisi pour mon premier mois d’abonnement à la @kube. C’est une vrai découverte, je ne connaissais ni le roman, ni l’auteure. C’est une belle découverte.
Ce roman raconte l’histoire d’une jeune fille brisée par la perte de sa mère, elle semble adulte et pourtant tous ses repères bascules, elle changement radical de comportement. L’héroïne se laisse alors totalement guidée par ses émotions, incapable de les contrôler. On suit son histoire, son évolution, et ses choix. Elle prend conscience de ses erreurs mais n’arrive pas à les éviter, toujours guidée par son instinct quitte à détruire ceux qui l’entoure.
Son personnage est à la fois attachant et détestable, mais il est a mes yeux la représentation fidèle de l’être humain: ou l’émotion prime sur le rationnel.
Le point noir a été la longueur… C’est un roman paisible, qui nous fait suivre tranquillement l’histoire du personnage principal. Si bien qu’on perd parfois le lien avec le livre, sans trop savoir ou l’auteur veut nous emmener.
Fiche technique :
Le coeur battant de nos mères
Par Brit Bennett
Edition j’ai lu
Traduit de l’anglais par Jean Esch
375 pages
Drôles de Lectrices 